mercredi 28 octobre 2015

Le marché du vin en Afrique... un marché prometteur...

L'Afrique devient la destination des vignerons français désormais à l'exportation.

Les pays cibles sont clairement ceux où il y a des matières premières :pétrole, mines, diamant comme par exemple le Nigeria qui est le premier producteur africain d'or noir.

La bourgeoisie africaine ainsi que la diaspora libanaise en Afrique sont les principaux consommateurs sur le continent. Les champagnes et les grands crus ont beaucoup de succès.

Alors face à cet engouement, pourquoi ne pas envisager de développer ce marché en Afrique par les africains? 

L'Afrique du Sud donne l'exemple en devenant "meilleur vin blanc du monde 2015" au  concours mondial de Bruxelles le 8 juin 2015 dernier concernant son chenin blanc de 2013.  
 
N'oublions pas une jeune femme trentenaire Sud Africaine Ntsiki Biyela "Maitre de Chaie"qui s'est lancé dans la production de vin et produit aujourd'hui 65000 litres de vin tous les ans, elle est la première femme noire africaine viticultrice. Elle exporte son vin vers les Etats-Unis. Elle est nommée Vigneronne de l'année en 2009.

Une autre initiative cette fois-ci au Sénégal par deux français François Normant et Philippe Franchois avec le premier vignoble expérimental nommée "le Clos des Baobabs", un domaine d'un hectare qui pourrait s'étendre à 5 hectares...

Outre les initiatives sur le continent, l'exportation en Afrique a augmenté de 10% entre 2011 et 2012.Ce qui confirme la bonne santé de ce marché.....
 
Africains et africaines entrepreneurs, un marché vous tend la main, saisissez les opportunités afin que l'exportation du Sud vers le nord devienne une généralité sur le continent.



                                                       Vigne en Afrique du Sud

mercredi 21 octobre 2015

Le temps de l'Afrique est arrivé...la jeunesse africaine est prête..

Face à l'image véhiculée de l'Afrique de tous les maux et souffrances, incapable de se développer,l'Afrique avance doucement mais sûrement et avec beaucoup d'innovations.

Des exemples sont partagés et consultables sur la communauté "Afrique de Demain" sur Google ou twitter.

La jeunesse africaine est prête à briser le cycle de médiocrité auquel on a toujours cantonné le continent africain. Elle veut sa place dans la mondialisation. Elle montre son ingéniosité et son intelligence à travers plusieurs initiatives qui sont même appréciées par le reste du monde. Citons des exemples marquant un tournant générationnel avec la tablette éducative Qelasy en Côte d'Ivoire ou la première usine africaine d'assemblage de téléphone portable au Congo Brazzaville ou encore l'invention du Cardio Pad au Cameroun.

Le "Made in Africa " est en marche et rien ne pourra l'arrêter face à une Europe en panne, l'Afrique a toutes ses chances de réussir encore faut-il trouver les bonnes solutions pour un développement harmonieux en tenant compte des réalités africaines. 

L'Afrique est courtisée de toute part et les dirigeants africains ont leur part à jouer dans cette cour.
Ils doivent faire des partenariats gagnant- gagnant, regarder l'intérêts de leur pays avant tout engagement, écouter leur jeunesse en leur assurant une éducation de pointe afin d'assurer un avenir radieux au continent. Les ressources naturelles doivent être utilisés rationnellement afin de garantir sa péremnité au profit de la génération future en contrôlant mieux les entrés et sorties de ces matières premières, éviter les guerres qui stoppent tout développement et le partage inégal des richesses.
La santé un autre volet qui doit permettre à l'Afrique de briller, en alliant médecine occidentale et médecine traditionnelle, le continent peut mettre en place un système de santé plus complet et adapté aux réalités sur le terrain.

La jeunesse africaine est décomplexée face à l'ex-colon et surtout au concept de supériorité de l'homme blanc longtemps mis en avant dans le conscient et l'inconscient africain depuis des générations. Elle constate les dégâts collatéraux et ne veut plus de cela. Surtout avec la crise migratoire que connaît l'Europe aujourd'hui et ce mépris vis à vis du migrant de plus en plus croissant ....le résultat d'une politique désastreuse en Afrique et dans le monde?

Quoiqu'il en soit les africains d'aujourd'hui veulent autre chose pour leur continent que de tendre la main.

Et les politiques et dirigeants africains  pour la plupart d'entre eux ont compris cela et commencent à œuvrer dans cette direction pour une Afrique prospère et forte.

Voilà pourquoi le temps de l'Afrique est arrivé, le décollage est enfin là, il faut des politiques fortes pour accompagner cela et un continent solidaire car  ensemble on est toujours plus fort. Produisons et exportons africains comme l'Europe fait pour ses semblables, les Etats Unis, La Chine ...
Toutes les grandes puissances sont légitimés par leur capacité à produire et à exporter des produits finis...

Enfin, l'Afrique doit être audible dans le concert des nations " l'Onu doit accorder le droit de Véto aux africains" comme le réclame l'UA depuis un moment, on ne peut décider du sort des africains sans leur consentement.

Vive l'Afrique forte face aux défis de la mondialisation ,vive l'Afrique de Demain.

                                                              Photo de diaspora.fr

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Contact : afrique.demain@yahoo.com



mardi 20 octobre 2015

Le peuple Mandingue...Son Histoire....

HISTOIRE DU PEUPLE


Les soninkés fonde l'Empire du Ghana ou encore dit "Wagadou" à partir du III me siècle.
Les clans Kéita unifie le peuple mandingue vers le XIème et XIIème siècle.

L'Empire du Mali s'établit vers le XIIIème siècle sous l'Empereur Soundiata Keita qui disloque le royaume Sosso de Soumaoro Kanté.



Les Mandingues ont constitué de nombreux royaumes qui ont perduré jusqu'à la fin du XXe siècle avec la colonisation européenne, parmi les plus connus :

-Les royaumes bambaras de Ségou et de kaarta au Mali
-Le Kaabu entre le Sénégal et la Guinée - bissau
-Le Royaume de Diarra entre la Mauritanie et le Mali
-Le Galam au niveau du fleuve Sénégal
-Le Khasso à l'ouest du Mali
-Le royaume de Wassolo de la Guinée au Burkina Faso


De nombreux groupes ethniques sont créés : les bambaras, les soussous, les khassonkés, les diakhankés, les dioulas.


LA RELIGION


A l'origine les mandingues pratiquaient tous la religion traditionnelle africaine.

Entre le VIIIe et Xe siècles, les Soninkés sont les premiers Mandingues à se tourner vers l'Islam.

Ce sont les commerçants Arabo-Berbères venus du nord, qui apportèrent l'islam chez eux.

Durant l'empire du Mali, Soundjata Keïta se convertit à l'islam, entraînant ainsi la conversion de nombreux groupes malinkés.

Mais l'islam restait encore la religion des nobles. Avec l'islam naîtront des communautés mandingues maraboutiques en particulier les Dyula et les diakhankés.

Cependant la religion traditionnelle d'origine reste bien plus pratiquée, par la majorité des Mandingues, jusqu'au XIXe siècle.

Aujourd’hui la quasi-totalité des Mandingues sont musulmans, mais  la religion traditionnelle et les rites traditionnels ont été conservés.

Dans la religion traditionnelle mandingue, Dieu est appelé Maa Ngala. Dans la religion traditionnelle, Dieu étant trop élevé pour l'invoquer directement, les ancêtres et les esprits sont les entités auxquels les prières sont adressées; ils constituent les intermédiaires entre dieu et les hommes.

Dieu est présent dans la totalité de la création. Chez les Mandingues, les Komotigui sont les hommes ou femmes ayant atteint les plus hauts niveaux de la connaissance spirituelle.

Pour devenir Komotigui, il faut passer par une initiation.

La durée de l'initiation est plus ou moins longue. En général il s'agit d'un cycle de sept fois sept ans, puis d'un nouveau cycle de même durée. Pour bénéficier des bienfaits de la création, le respect des interdits, l'hommage à Maa Ngala. Prières, offrandes aux entités intermédiaires (ancêtres et esprits), individuellement, en famille, ou lors des différentes cérémonies religieuses, sont les actes qui ponctuent la vie spirituelle mandingue.


L' homme n'est pas considéré en tant que tel que s'il n'est pas passé par le rite de la circoncision.

Dans la spiritualité traditionnelle, il n'y a pas de séparation entre la spiritualité et le profane, tout est régi selon les lois spirituelles, de la naissance qu'à la mort, où l'âme de l'être ayant été exemplaire sur terre rejoint le monde de Dieu et des ancêtres.

Chaque famille est reliée à un animal totem, chose qui entre dans le cadre du respect aux êtres, créatures de Dieu possédant la parcelle divine. C'est selon les classes d'âge Ton, que l'ont apprend les divers aspects de la vie et les règles de vie, toujours selon les règles spirituelles, afin d'être un individu accompli dans la société.


LA TRADITION ORALE


Dans les sociétés mandingues, une grande part de la culture s'est constituée, diffusée et transmise sans recours à l'écrit, par le biais de la tradition orale. Il en a résulté une littérature orale comprenant de nombreux genres différents. On y trouve des épopées de divers types, certaines semi-historiques comme l'épopée de Soundiata. Certains longs récits sont de véritables romans d'amour comme celui de Lansinet et Soumba.

Les patronymes mandingues courants sont :Condé, Kaba,Kéita, Konaté,Ouattara, Koté,Traoré,Cissé,Kébé,Camara,Ira, Yra, Konté, Coté, Soumah, Fatty,Touré,Kanté,Koné,Coulibaly,Sakho,Diarra,Sissoko, Cissokho, Souané, Guirassy, Berthé,Doumbouya,Soumaré,Diakhaby, Sylla,Fadiga,Diawara,Koita,Doucouré,Dramé,Minté,Bathily, Fadiga, Diakité, Diomandè, Sidibé, Sangaré, Dembélé, Kamissoko, Bagayogo ou Bakayoko, Bayo, Doumbia, Sané, Sawané, Sima,Soumahoro, Soumaré, Diaby, Fofana, Danfa, Djitté, Sano, Dramé, Mandiang, Darry, Youla, Minté, Gassama, Gnabaly, Mané.

Il en existe encore plus d'une dizaine. On retrouve ces patronymes chez toutes les communautés formées par les Mandingues qu'ils soient francophones, anglophones ou lusophones. Quelques autres patronymes moins courants sont néanmoins portés par des descendants de chefs :Aïdara en Côte d'Ivoire notamment (Malinkés) et au Sénégal; le nom Aïdara est d'origine maure.

Les classes maraboutiques, appelées Maninka Mori et Mandé Mori , portent en général les noms suivants : Kaba, Touré, Cissé, Dramé, Dabo, Diané, Berété (équivalent de Souané au Sénégal), Sakho, Sylla. Ils sont tous issus des Soninkés.

LES GRIOTS
Appelés Dyeli, portent souvent les noms : Cissokho,Kouyaté,Diabaté, Kamissoko, cependant ces patronymes se retrouvent souvent au travers de nombreuses castes.

Les soussous soumahoro en venant en Guinée ont pris Soumah pour garder le lien familial avec Soumahoro kanté leurs ancêtres.

Ouattara équivaut à Yattara en Guinée

Les individus de la caste des Nyamakhala (artisans), plus particulièrement les forgerons, portent les noms :Kanté,Diankha,Fané.

LES NOBLES
 Horo, portent en majorité les noms :Aidara,Doumbia,Fakoly,Kaba, Condé,Kéita,Konaté,Diarra,Bathily,Sissoko,Traoré,Sokhna, Bakhayokho ,Sinayoko,Kébé,Dramé,Sylla,Niakhaté,Diagouraga,Minté,Soumaré, Soumah,Soumahoro,Souané (équivalent de Berété au Mali)].

De nombreuses familles appartenant aux ethnies voisines ont intégré au fil des siècles le monde Mandingue, et vice-versa. C'est ainsi que l'ont peut remarquer des familles Mandingues portant des patronymes d'origine Wolof (Ndiaye, Diop, etc.), Peulh (Diallo, Diakhité, Sangaré, Sidibé etc), ou Mossi (Ouédraogo).


Mandingue en 1890 photo wikipédia
 
 
 
Les mandingues sur la carte du continent photo wikipédia
 
 
Musique mandingue Salif Kéita "Folon"