lundi 25 janvier 2016

Nigéria : le carnaval de Calabar

Il est décrit comme le plus grand festival de rue d’Afrique. Chaque année, l’engouement autour du Festival Calabar, dans l’Etat de Cross River, au Nigéria, devient plus important.

Pour beaucoup de gens, c’est le rendez-vous à ne pas rater durant la période de Noël. En onze ans, le festival a su dépasser les frontières du Nigeria. Il est devenu plus international et attire de plus en plus d‘étrangers. Cette année, l‘évènement a vu la participation de centaines de participants venus de onze pays d’Afrique et d’Europe. Même les très célèbres reines du Carnaval brésilien étaient de la partie. « Nous célébrons 11 ans du carnaval ; la plus grande fête de rue jamais organisée en Afrique ; le plus grand spectacle en Afrique de l’Ouest , ceci est juste le début », a déclaré le gouverneur Ben Ayade. Un spectacle réussi que savourent les organisateurs. « Le carnaval, c’est avant tout de l’amusement, de l’excitation, des gens ensemble. Et aujourd’hui, nous voyons tellement de pays, asiatiques, africains, venir nous rejoindre. J’apprécie réellement le fait qu’ils viennent et je crois que, sur le chemin du retour, ils ramèneront quelque chose avec eux. », espère Chika Okorie, organisatrice de l‘évènement.

Au départ, la promotion d’un patrimoine culturel

En lançant le festival en 2004, le gouverneur de l’Etat de Cross River ne s’attendait sans doute pas à un tel engouement. En effet, l’objectif de départ était juste de montrer le riche patrimoine culturel de la région. Mais, au fil des années, le rendez-vous a gagné en importance au point de devenir l’une des plus grandes attractions touristique du continent.
« Le tourisme est notre propre pétrole. Nous allons l’utiliser pour commercialiser notre Etat dans le monde. Aujourd’hui, tous les yeux du monde sont braqués sur Calabar, comme vous pouvez le voir. », déclare Gabriel Onah, président, de la Commission du festival
Musique, dance et mode, le carnaval offre un défilé culturel grandiose. Et c’est sur ces piliers qu’il a réussi à se hisser au sommet. Des couleurs et des sons donc, objets de fascination d’un événement qui ne cesse de grandir.

Africanews.






Edition 2015 décembre
 
En 2012 : super!
 

dimanche 24 janvier 2016

Le beurre de karité....

En Afrique, les femmes sont responsables de la quasi-totalité des activités de transformation agroalimentaire. La plupart du temps, celles-ci sont réalisées manuellement, à l'aide d'équipements rudimentaires.

L'arbre à karité (Butyrospermum Parkii) est plus ou moins répandu dans les savanes d'Afrique occidentale. Les pays comme le Mali, le Burkina Faso, le Togo, le Bénin, le Nigeria et le Soudan. Au Mali, les densités peuvent varier de I à 50 arbres par hectare. Chaque arbre peut donner, en moyenne, 15 à 20 kilos de fruits frais. Une fois séchés, on obtient 3 à 4 kilos d'amandes prêtes à être concassées.

Le beurre de karité est utilisé pour la peau, les cheveux  de bébé et des adultes, des femmes enceintes. On l'utilise pour soigner les brûlures légères, les plaies, les démangeaisons.Le beurre de karité peut être utilisé en huile pour la peau, c'est un excellent hydratant et très efficace pour lutter contre les vergetures.A consommer sans modération.



 
 
 
Vidéo de la fabrication du beurre de Karité - Burkina Faso
 

mardi 19 janvier 2016

Algérie : La Grande mosquée de Telmcen

En plein centre ville, elle est reconnaissable par la régularité de ses proportions et l'imposante harmonie de la batisse. Elle dispose de huit portes.
Elle a une superficie d'environ 3.000 m2 

C'est Youcef Ibnou Tachfine, le fondateur de la dynastie Almoravide qui aurait démarré la construction  vers 1102 un édifice d'une nudité ascétique et Ali Ben Youcef qui en 1136 agrandit la Mosquée, embellit le Minaret primitif, le Mihrab, la Net médiane et la Coupole en avant du Mihrab.

Une merveille dont les algériens peuvent être fiers.



Une vidéo de la grande mosquée de Telmcen

vendredi 15 janvier 2016

Autour du touareg.....

Le touareg est issu du peuple berbère du Niger, du Mali, du Burkina Faso, de la Libye et de l'Algérie.

Selon un recensement datant de 2001,les touaregs seraient compris entre 1.5 et 3 millions de personnes dont environ 1 million au Niger.

Le terme "touareg" vient de l'arabe sinon d'autres termes sont utilisés comme Kel Tagelmust (qui veut dire ceux qui porte le voile).

Le touareg est musulman de confession religieuse mais la pratique de façon très modéré.

La place de la femme est centrale, c'est elle qui est propriétaire de la tente, c'est une société matriarcale et monogame. Les plus grandes figures mythiques berbères sont féminines.

C'est une société très organisée et hiérarchisée. Ils aspirent à l'indépendance et l'ont longtemps revendiqué avec récemment le groupe Azawad ce mouvement s'est essoufflé progressivement.


Photo de désert-maroc 
 
Vidéo :Mariage en pays touareg 
 
 
Vidéo :Une star française en pays touareg au Niger
 
 

mercredi 13 janvier 2016

Tradition : Le mariage en pays baoulé et agni


 Les  Baoulé et les Agnis sont du groupe Akan qui vient du Ghana.
Ils vivent essentiellement au centre de la Côte d’Ivoire pour les baoulé et à l’est du même pays pour les agnis.
Le mariage est l’union entre les deux individus, mais surtout celle de deux familles.
La célébration d’un mariage est précédée de longues discussions entre les familles des fiancés.
En pays akan, c'est l’homme qui fait le pas et décide d’épouser la femme, l'accord de celle ci est essentiel pour que le mariage ait lieu.
Il n’y a pas de mariage forcé chez les Baoulé et Agni.
Les différentes étapes du mariage traditionnel :
Le "Kôkô" ou les fiancailles : Chez les deux peuples, le “Kôkô” est l’étape qui fait office de fiançailles. C’est ici que l’homme se présente officiellement aux parents de sa future femme.  Si chez les Agni, une bouteille de Gin suffit pour célébrer les fiançailles, chez les Baoulé il en faut davantage. En principe, quatre  bouteilles de liqueur sont requises. Elles sont reparties comme suit : une bouteille pour la famille maternelle de la fiancée, une autre pour sa famille paternelle, la troisième pour la communauté des ressortissants du village (dans ce cas, la cérémonie a lieu en ville). La dernière bouteille est consommée sur place et sert de témoin pour les fiançailles.
Le mariage :

 Après le “Kôkô”, le mariage est l’occasion d’une fête. Pour la dot, avec le temps, les choses ont évolué . Les éléments énoncés sont à titre d'exemple, car cela varie en fonction des régions et des époques. 
La dot chez les Baoulé :
- 6 bouteilles de liqueur
- Un gros drap pour la mère de la fiancée ou «miébè »
- Un gros pagne pour le père de la fiancée
- Des complets de pagnes, des sandales appropriées, des bijoux pour la fiancé (la valeur est fonction de l’intérêt que l’homme porte à sa fiancée)
- 60000 fcfa au moins à la fiancée
- 80000fcfa pour aider les beaux-parents à recevoir les invités.
En cas de divorce, pas de remboursement  possible.
La dot chez les Agni:
-6 bouteilles de liqueur
-Une somme de 6 060 FCFA reparties comme suit: 6 000 francs pour le père et la famille et 60 francs à rembourser en cas de divorce.
-Du sel pour les tantes de la mariée
-Des boîtes d’allumettes à distribuer à l’assemblée présente
-On peut prévoir 5 000 F de part et d’autre en remplacement du paquet d’allumettes.
- De l’argent pour les frères de la mariée
-L’argent de l’accolade entre les époux.
-Des bijoux et pagnes de valeur,  de la poudre, du tabac
-3 complets de pagne, 3 foulards, 2 kodjo, 2 popelines blancs, peigne, parfum, 1 complet de pagne pour la belle-mère, 2 serviettes.
Si en temps normal, la cérémonie des fiançailles (Kôkô) et celle du mariage se font séparément, il est possible de  les réaliser en une seule cérémonie.


                                                     Couple Agni - photo ivoireculture
                                                  Couple Baoulé - photo ivoireculture


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mardi 12 janvier 2016

Comment préparer le dégué ?

Le dégué est du lait avec de la semoule de mil ou blé. C'est un dessert mangé en afrique subsaharienne. Très apprécié des africains.

La quantité pour 8 personnes

Les ingrédients :
  • 100 g de couscous
  • 50 g de sucre
  • 1 pot de yaourt
  • 1/2 kg de lait en poudre
  • 1l d'eau bouillante
  • sucre vanillé
  • 1 pincée de gingembre
  • 20 g de beurre

  • La recette de cuisineAZ.com :
    -Délayez le lait avec un peu d'eau froide, ensuite ajoutez l'eau chaude et le yaourt et laissez reposer toute une nuit.
    -Passez les grains de couscous mouillés à la vapeur et dès que c'est bien cuit, ajoutez le beurre et mélangez.
    -Laissez refroidir puis ajoutez le sucre.
    -Vérifiez que le lait s'est bien formé, ajoutez le mélange de couscous et remuez.
    -Gardez-le au frais.

    -Servez avec des glaçons en dessert.
     
    Bon appétit!
     
     
    Photo de afrodelice
     
     
     
     

    vendredi 8 janvier 2016

    D'où vient le couscous ?

    Le couscous serait originaire du Soudan via l'Egypte. Il est fait dans cette région à base de sorgho ou de mil dans des paniers tressés mis à la vapeur.
    Le Maghreb le mange à base de blé (Maroc, Tunisie, Egypte ..).Le couscous est depuis un plat national en Afrique du Nord. L'accompagnement du couscous ainsi que son assaisonnement varie en fonction des pays.


     
                   Photo idealwine.net



    Ci joint la recette du couscous pour les débutants, bon appétit!