Le mariage coutumier en pays Soussou
En basse Guinée se trouve en majorité l’ethnie soussou représentant 25 à 30 % de la population guinéenne et 75 % en guinée maritime. En pays soussou, cette communauté exige le respect de ses coutumes et mœurs dans la célébration du mariage coutumier. Comment procèdent-ils ?
Tout d’abord le prétendant avec sa famille doit envoyer trois attaches de colas pour d’abord les salutations d’usage et ensuite pour demander la main de la fille, s’il ya pas un autre prétendant. Au cas où cette réponse est positive, le prétendant doit maintenant saluer les autres membres de la famille de la fille (coté paternel et maternel). À l’issue de toutes ces démarches, une autre attache de colas sera déposée pour fixer la date du mariage.
À la veille du mariage une veillée de danse appelée « Dinguè faré » (danse des mères) est organisée à cet effet. Le lendemain, le jour du mariage, le mari devra donner la dot soit en argent ou en nature, mais aussi les habits pour sa future femme et ses parents. Une calebasse contenant des grains de riz qui veut dire que la future femme doit être nourrie, de sept aiguilles qui signifient que dans le mariage il peut avoir des malentendus entre le couple, mais l’on doit recoudre pour sauver le mariage. Ces sept aiguilles doivent être partagées entre les 7 personnes impliquées dans le mariage, aussi dans la calebasse se trouve le sel, qui a aussi sa signification, c’est pour dire que dans le mariage il peut y avoir aussi les temps difficiles, mais qu’on doit toujours chercher à surmonter.
Le mariage est célébré, ainsi la mariée habillée en blanc prend cette calebasse pour s’accroupir sous quelqu’un de son choix, mais pas n’importe qui, celui qui peut s’impliquer pour régler des différends au cas où il y aura des problèmes.
Dans les temps après la célébration du mariage, la femme est donnée à son mari, un lit avec un drap blanc est préparé pour leur noce et les vielles assises devant la porte. Si la femme est vierge, ce tissu blanc est montré avec des pas de danse.
Ainsi durant toute cette semaine le couple se tient et un poulet bien garnit et cousu avec quelques éléments à l’intérieur est préparé pour donner à manger à la femme. Ce qui la permettra d’avoir un enfant très tôt, au cas où elle a menti sur sa virginité, elle ne se séparera jamais avec des maux de ventre et elle ne fera pas d’enfant nous apprend-on. Mais cette pratique tend à disparaître, car la religion l’interdit.
La nouvelle vie commence donc pour ce couple et les règles coutumières ne sont pas biaisées.
Source guineepeople
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